J'ai perdu mes jetons, mais j'ai souri

Je croyais que gagner était l’objectif. Puis, une nuit à Manhattan, j’ai observé les rouleaux tourner—0,1 $ à la fois—comme mon père me l’avait appris en marchant pieds nus dans le désert du Nevada, comptant les pièces comme de la poussière sur une machine ancienne. Il ne disait pas «gagne gros». Il disait : «Attends le vent». Alors j’ai fait ainsi. Le District d’Or Ouest n’est pas un casino. C’est un miroir. Chaque spin est un moment dont vous ne saviez pas avoir besoin : une respiration entre chaos et calme. Les fentes vikings ne rugissent pas—elles chuchotent. Les pyramides égyptiennes n’explosent pas—elles respirent. Et quand vos tours gratuits sans dépôt se déclenchent ? Ce n’est pas la chance. C’est la mémoire.

Je trace mes dix dernières sessions dans un carnet en encre de charbon. Pas parce que je crois aux séries chaudes—but parce que je crois au rythme.

RTP élevé ? Oui. Mais plus encore, c’est savoir quand s’arrêter.

J’ai vu des joueurs poursuivre des écarts sauvages comme s’ils fuyaient des fantômes dans les tempêtes de sable—and ont perdu plus qu’ils n’ont gagné.

Alors maintenant, je joue lentement.

Je choisis des machines classiques avec des mains stables et des fenêtres ouvertes.

Je laisse le vent du désert rafraîchir mes doigts avant de relancer.

Et quand quelqu’un demande : «Tu as gagné ?»— Je souris et réponds : «Non—but je l’ai senti.»